www.JesusMarie.comBible Crampon.
Cantique des cantiques
édition numérique par JESUSMARIE.com révisée par mission-web.com
1 Cantique des Cantiques, de Salomon.
2
Qu'il me baise des baisers de sa bouche !
Car ton amour est
meilleur que le vin ;
3 tes parfums ont une odeur suave,
ton
nom est une huile épandue ;
c'est pourquoi les jeunes filles
t'aiment.
4 Entraîne-moi après toi ; courons !
Le
roi m'a fait entrer dans ses appartements ;
nous
tressaillirons, nous nous réjouirons en toi :
nous
célébrerons ton amour plus que le vin.
Qu'on a raison de
t'aimer !
L'ÉPOUSE.
5 Je suis noire, mais belle,
filles de Jérusalem,
comme les tentes de Cédar, comme les
pavillons de Salomon.
6 Ne prenez pas garde à mon teint
noir,
c'est le soleil qui m'a brûlée ;
les fils de ma
mère se sont irrités contre moi ;
ils m'ont mise à garder
des vignes ;
ma vigne, à moi, je ne l'ai pas gardée.
7
Dis-moi, ô toi que mon cœur aime,
où tu mènes
paître tes brebis,
où
tu les fais reposer
à midi,
pour que je ne sois pas comme une égarée,
autour des
troupeaux de tes compagnons.
LE CHŒUR.
8 Si tu ne le
sais pas, ô la plus belle des femmes,
sors sur les traces de ton
troupeau,
et mène
paître tes chevreaux près des huttes des bergers.
L'ÉPOUX.
9
A ma cavale, quand elle est attelée
aux chars de Pharaon,
je te compare, ô mon amie.
10 Tes joues
sont belles au milieu des colliers,
ton cou est
beau au milieu des rangées de perles.
11
Nous te ferons des colliers d'or, pointillés
d'argent.
L'ÉPOUSE.
12 Tandis que le roi était à son
divan,
mon nard a donné son parfum.
13 Mon bien-aimé est pour
moi un sachet de myrrhe,
qui repose entre mes seins.
14 Mon
bien-aimé est pour moi une grappe de cypre,
dans les vignes
d'Engaddi.
L'ÉPOUX.
15 Oui, tu es belle, mon amie ;
oui, tu es belle !
Tes yeux sont des yeux
de colombe.
L'ÉPOUSE.
16 Oui,
tu es beau, mon bien-aimé ; oui, tu es
charmant !
Notre lit est un lit de verdure.
L'ÉPOUX.
17
Les poutres de nos maisons sont des cèdres,
nos lambris sont des
cyprès.
L'ÉPOUSE.
1 Je suis le narcisse de
Saron,
le lis des vallées.
L'ÉPOUX.
2 Comme un lis
au milieu des épines,
telle est mon amie parmi les jeunes
filles.
L'ÉPOUSE.
3 Comme un pommier au milieu des
arbres de la forêt,
tel est mon bien-aimé parmi les jeunes
hommes.
J'ai désiré m'asseoir à son ombre,
et son fruit est
doux à mon palais.
4 Il m'a fait entrer dans son
cellier,
et la bannière qu'il lève sur moi, c'est l'amour.
5
Soutenez-moi avec des gâteaux de raisin,
fortifiez-moi avec des
pommes,
car je suis malade d'amour.
6 Que sa main gauche
soutienne ma tête,
et que sa droite me tienne
embrassée.
L'ÉPOUX.
7 Je vous en conjure, filles de
Jérusalem,
par les gazelles et les biches des champs,
n'éveillez
pas, ne réveillez pas la bien-aimée,
avant qu'elle le
veuille.
L'ÉPOUSE.
8 La voix de mon bien-aimé !
Voici qu'il vient,
bondissant sur les montagnes,
sautant sur
les collines.
9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle,
ou
au faon des biches.
Le voici, il est derrière notre
mur,
regardant par la fenêtre,
épiant par le treillis.
10
Mon bien-aimé a pris la parole, il m'a dit :
" Lève-toi,
mon amie, ma belle, et viens !
11 Car voici que l'hiver est
fini ;
la pluie a cessé, elle a disparu.
12 Les fleurs
ont paru sur la terre,
le temps des chants est arrivé ;
la
voix de la tourterelle s'est fait entendre dans nos campagnes ;
13
le figuier pousse ses fruits naissants,
la vigne en fleur donne
son parfum.
Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
14
Ma colombe, qui te tiens
dans la fente du rocher,
dans l'abri des parois
escarpées.
montre-moi ton visage,
fais-moi entendre ta
voix ;
car ta voix est douce,
et ton visage charmant.
15
Prenez-nous les renards,
les petits renards,
qui ravagent les
vignes,
car nos vignes sont en fleur. "
16 Mon
bien-aimé est à moi, et je suis à lui ;
il fait paître
son troupeau parmi
les lis.
17 Avant que vienne la fraîcheur du jour,
et que les
ombres fuient,
reviens !... Sois semblable, mon bien-aimé,
à
la gazelle ou au faon des biches,
sur les montagnes ravinées.
1 Sur ma couche, pendant la nuit,
j'ai cherché
celui que mon cœur aime ;
je l'ai cherché et je ne l'ai
point trouvé.
2 " Levons-nous, me
suis-je dit, parcourons la ville,
les
rues et les places,
cherchons celui que mon cœur aime. "
Je
l'ai cherché et je ne l'ai point trouvé.
3 Les gardes m'ont
rencontrée,
ceux qui font la ronde dans la ville :
" Avez-vous
vu celui que mon cœur aime ? "
4 A peine les
avais-je dépassés,
que j'ai trouvé celui que mon cœur aime.
Je
l'ai saisi et je ne le lâcherai pas,
jusqu'à ce que je l'aie
introduit dans la maison de ma mère,
et dans la chambre de celle
qui m'a donné le jour.
L'ÉPOUX.
5 Je vous en conjure,
filles de Jérusalem,
par les gazelles et les biches des
champs,
n'éveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée,
avant
qu'elle le veuille.
LE CHŒUR.
6 Quelle est celle-ci
qui monte du désert,
comme une colonne de fumée,
exhalant la
myrrhe et l'encens,
tous les aromates des marchands ? —
7
Voici le palanquin de Salomon ;
autour de lui, soixante
braves,
d'entre les vaillants d'Israël ;
8 tous sont
armés de l'épée,
exercés au combat ;
chacun porte
son épée sur sa hanche,
pour écarter
les alarmes de la nuit.
9 Le roi Salomon s'est fait une
litière
des bois du Liban.
10 Il en a fait les colonnes
d'argent,
le dossier d'or, le siège de pourpre ;
au
milieu est une broderie,
œuvre d'amour
des filles de Jérusalem.
11 Sortez, filles de Sion, et voyez le
roi Salomon,
avec la couronne dont sa mère l'a couronné,
le
jour de ses épousailles,
le jour de la joie de son cœur.
L'ÉPOUX.
1 Oui, tu es belle, mon amie ;
oui, tu es belle !
Tes yeux sont des yeux
de colombes derrière ton voile ;
tes
cheveux sont comme un troupeau de chèvres,
suspendues aux flancs
de la montagne de Galaad.
2 Tes dents
sont comme un troupeau de brebis tondues,
qui remontent du
lavoir ;
chacune porte deux jumeaux,
et, parmi elles, il
n'est pas de stérile.
3 Tes lèvres sont comme un fil de
pourpre,
et ta bouche est charmante ;
ta joue est comme
une moitié de grenade,
derrière ton voile.
4 Ton cou est
comme la tour de David,
bâtie pour servir
d'arsenal ;
mille boucliers y sont suspendus,
tous les
boucliers des braves.
5 Tes deux seins sont comme deux
faons,
jumeaux d'une gazelle,
qui paissent au milieu des lis.
6
Avant que vienne la fraîcheur du jour,
et que les ombres
fuient,
j'irai à la montagne de la myrrhe,
et à la colline de
l'encens.
7 Tu es toute belle, mon amie,
et il n'y a pas de
tache en toi !
8 Avec moi, viens du Liban, ma
fiancée,
viens avec moi du Liban !
Regarde du sommet de
l'Amana,
du sommet du Sanir et de l'Hermon,
des tanières des
lions,
des montagnes des léopards.
9 Tu m'as ravi le cœur, ma
sœur fiancée
tu m'as ravi le cœur par un seul
de tes regards,
par une seule des perles de ton collier.
10 Que
ton amour a de charme, ma sœur fiancée !
Combien ton amour
est meilleur que le vin,
et l'odeur de tes parfums, que tous les
aromates !
11 Tes lèvres distillent le miel, ma
fiancée,
le miel et le lait sont sous ta langue,
et l'odeur de
tes vêtements est comme l'odeur du Liban.
12 C'est un jardin
fermé que ma sœur fiancée,
une source fermée, une fontaine
scellée.
13 Tes pousses sont un bosquet de grenadiers,
avec
les fruits les plus exquis ;
le cypre avec le nard,
14 le
nard et le safran,
la cannelle et le cinnamome,
avec tous les
arbres à encens,
la myrrhe et l'aloès,
avec tous les
meilleurs baumiers.
15 Source de jardins,
puits d'eaux
vives,
ruisseau qui coule du Liban !
L'ÉPOUSE.
16
Levez-vous aquilons ; venez autans !
Soufflez sur mon
jardin, et que ses baumiers exsudent !
Que mon bien-aimé
entre dans son jardin,
et qu'il mange de ses beaux fruits !
L'ÉPOUX.
1 Je suis entré dans mon
jardin, ma sœur fiancée,
j'ai cueilli ma myrrhe avec mon
baume ;
j'ai mangé mon rayon avec mon miel,
j'ai bu mon
vin avec mon lait !...
Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes
bien-aimés.
L'ÉPOUSE.
2 Je dors mais mon cœur
veille...
C'est la voix de mon bien-aimé ! Il
frappe :
" Ouvre-moi, ma sœur, mon amie,
ma
colombe, mon immaculée ;
car ma tête est couverte de
rosée,
les boucles de mes cheveux sont
trempées des gouttes de la nuit. " —
3
J'ai ôté ma tunique, comment la remettre ?
J'ai lavé mes
pieds, comment les salirais-je ?
4 Mon bien-aimé a passé la
main par le trou de la serrure,
et
mes entrailles se sont émues sur lui.
5 Je me suis levée pour
ouvrir à mon bien-aimé,
et de mes mains a dégoutté la
myrrhe,
de mes doigts la myrrhe exquise,
sur la poignée du
verrou.
6 J'ouvre à mon bien-aimé ;
mais mon bien-aimé
avait disparu, il avait fui.
J'étais hors de moi quand il me
parlait.
Je l'ai cherché, et ne l'ai pas trouvé ;
je
l'ai appelé, il ne m'a pas répondu.
7 Les gardes m'ont
rencontrée,
ceux qui font la ronde dans la ville ;
ils
m'ont frappée, ils m'ont meurtrie ;
Ils m'ont enlevé mon
manteau,
ceux qui gardent la muraille.
8 Je vous en conjure,
filles de Jérusalem,
si vous trouvez mon bien-aimé,
que lui
direz-vous ?...
Que je suis malade d'amour !
LE
CHŒUR.
9 Qu'a donc ton bien-aimé de plus qu'un autre
bien-aimé,
ô la plus belle des femmes ?
Qu'a donc ton
bien-aimé de plus qu'un autre
bien-aimé,
pour que tu nous conjures de la sorte ?
L'EPOUSE.
10
Mon bien-aimé est frais et vermeil ;
il se distingue entre
dix mille.
11 Sa tête est de l'or pur,
ses boucles de cheveux,
flexibles comme des
palmes,
sont noires comme le corbeau.
12 Ses yeux sont comme
des colombes au bord des ruisseaux,
se baignant dans le
lait,
posées sur les rives.
13 Ses joues sont comme des
parterres de baumiers,
des carrés de plantes odorantes ;
ses
lèvres sont des lis,
d'où découle la myrrhe la plus pure.
14
Ses mains sont des cylindres d'or,
émaillés de pierres de
Tharsis ;
son sein est un chef-d'œuvre d'ivoire,
couvert
de saphirs.
15 Ses jambes sont des colonnes d'albâtre,
posées
sur des bases d'or pur.
Son aspect est celui du Liban,
élégant
comme le cèdre.
16 Son palais n'est que douceur,
et toute sa
personne n'est que charme.
Tel est mon bien-aimé, tel est mon
ami,
filles de Jérusalem.
LE CHŒUR.
1 Où est allé ton
bien-aimé,
ô la plus belle des femmes ?
De quel côté
ton bien-aimé s'est-il tourné,
pour que nous le cherchions avec
toi ?
L'EPOUSE
2 Mon bien-aimé est descendu dans
son jardin,
aux parterres de baumiers,
pour faire paître son
troupeau dans les jardins,
et pour
cueillir des lis.
3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé
est à moi ;
il fait paître son
troupeau parmi les lis.
L'ÉPOUX.
4
Tu es belle, mon amie, comme Thirsa,
charmante comme
Jérusalem,
mais terrible comme des bataillons.
5 Détourne de
moi tes yeux,
car ils me troublent.
Tes cheveux sont comme un
troupeau de chèvres,
suspendues aux flancs
de la montagne de Galaad.
6 Tes dents
sont comme un troupeau de brebis,
qui remontent du
lavoir ;
chacune porte deux jumeaux ;
et parmi elles,
il n'est pas de stérile.
7 Ta joue est comme une moitié de
grenade,
derrière ton voile.
8 Il y a soixante reines,
quatre-vingts concubines,
et des jeunes filles sans nombre :
9
une seule est ma colombe, mon immaculée ;
elle est l'unique
de sa mère,
la préférée de celle qui lui donna le jour.
Les
jeunes filles l'ont vue et l'ont proclamée bienheureuse ;
les
reines et les concubines l'ont vue
et l'ont louée :
10 " Quelle est celle-ci qui
apparaît comme l'aurore,
belle comme la lune, pure comme le
soleil,
mais terrible comme des bataillons ? "
11
J'étais descendu au jardin des noyers,
pour voir les herbes de la
vallée,
pour voir si la vigne pousse,
si les grenadiers sont
en fleurs.
12 Je ne sais, mais mon amour m'a fait monter
sur
les chars de mon noble peuple.
LE CHŒUR.
1 Reviens, reviens,
Sulamite ?
Reviens, reviens, afin que nous te
regardions.
L'ÉPOUX.
Pourquoi regardez-vous la
Sulamite,
comme une danse de Machanaïm.
LE CHOEUR.
2
Que tes pieds sont beaux dans tes
sandales, fille de prince !
La courbure de tes reins est
comme un collier,
œuvre d'un artiste.
3 Ton nombril est une
coupe arrondie,
où le vin aromatisé ne manque pas.
Ton ventre
est un monceau de froment,
entouré de lis.
4 Tes deux seins
sont comme deux faons,
jumeaux d'une gazelle.
5 Ton cou est
comme une tour d'ivoire ;
tes yeux sont comme
les piscines d'Hésébon,
près de la porte de cette ville
populeuse.
Ton nez est comme la Tour du Liban,
qui surveille le
côté de Damas.
6 Ta tête est posée
sur toi comme le Carmel,
la chevelure de ta tête est comme la
pourpre rouge :
un roi est enchaîné à ses
boucles.
L'ÉPOUX.
7 Que tu es belle, que tu es
charmante,
mon
amour, au milieu des délices !
8 Ta taille ressemble au
palmier,
et tes seins à ses grappes.
9 J'ai dit : je
monterai au palmier,
j'en saisirai les régimes.
Que tes seins
soient comme les grappes de la vigne,
le parfum de ton souffle
comme celui des
pommes,
10 et ton palais comme un vin exquis !...
L'ÉPOUSE.
Qui
coule aisément pour mon bien-aimé,
qui glisse sur les lèvres de
ceux qui s'endorment.
11 Je suis à mon bien-aimé,
et c'est
vers moi qu'il porte
ses désirs.
12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les
champs,
passons la nuit dans les villages.
13 Dès le matin
nous irons aux vignes,
nous verrons si la vigne bourgeonne,
si
les bourgeons se sont ouverts,
si les grenadiers sont en
fleurs ;
là je te donnerai mon amour.
14 Les mandragores
font sentir leur
parfum,
et nous avons
à nos portes tous les meilleurs fruits,
les nouveaux et aussi les
vieux :
mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.
1 Oh ! que ne m'es-tu un frère,
qui
aurait sucé les mamelles de ma mère !
Te rencontrant
dehors, je t'embrasserais,
et on ne pourrait
me mépriser.
2 Je t'amènerais, je t'introduirais dans la maison
de ma mère :
tu m'enseignerais ;
et je te ferais
boire du vin aromatisé,
le jus de mes grenades.
3 Sa main
gauche est sous ma tête,
et sa droite me tient
embrassée.
L'ÉPOUX.
4 Je vous en conjure, filles de
Jérusalem,
n'éveillez pas, ne réveillez pas la
bien-aimée,
avant qu'elle le veuille.
LE CHŒUR.
5
Quelle est celle-ci qui monte du désert,
appuyée sur son
bien-aimé ?
L'ÉPOUX.
Je t'ai réveillée sous le
pommier,
là, ta mère t'a conçue ;
là, elle t'a
conçue, là, elle t'a donné le jour.
6 Mets-moi comme un sceau
sur ton cœur,
comme un sceau sur ton bras ;
car l'amour
est fort comme la mort,
la jalousie est inflexible comme le
schéol.
Ses ardeurs sont des ardeurs de feu,
une flamme de
Yahweh.
7 Les grandes eaux ne sauraient éteindre l'amour,
et
les fleuves ne le submergeraient pas.
Un homme donnerait-il pour
l'amour toutes les richesses de sa maison,
on ne ferait que le
mépriser.
LE CHŒUR.
8 Nous avons une petite sœur,
qui
n'a pas encore de
mamelles :
que ferons-nous à notre sœur,
le jour où on
la recherchera ?
9 Si elle est un mur,
nous lui ferons un
couronnement d'argent ;
si elle est une porte,
nous la
fermerons avec des ais de cèdre.
L'ÉPOUSE.
10 Je suis
un mur,
et mes seins sont comme des tours,
aussi suis-je, à
ses yeux, celle qui a trouvé la paix,
LE CHŒUR.
11
Salomon avait une vigne à Baal-Hamon,
il remit la vigne à des
gardiens,
et pour son fruit chacun devait lui apporter
mille
sicles
d'argent.
L'ÉPOUSE.
12 La vigne qui est à moi, j'en
dispose :
à toi, Salomon, les milles sicles,
et
deux cents aux gardiens de son fruit.
L'ÉPOUX.
13 Toi
qui habites les jardins,
les compagnons prêtent l'oreille à ta
voix :
daigne me la faire entendre.
L'ÉPOUSE.
14
Cours, mon bien aimé,
et sois semblable à la gazelle,
ou au
faon des biches,
sur les montagnes des baumiers !